24 septembre 2012
JADE
DYNAMISME DU NU
Le regard est moins celui du voyeur que celui du contemplateur. La vie veut se dépouiller de son désir de possession, veut être contemplation sereine. L’image part naturellement d’un désir, d’un trouble érotique, mais ne cesse de tendre vers la sérénité d’un regard dénué de concupiscence.
L’œuvre est une tentative pour aller un peu « au-delà ». Comme le dit si bien Gaëtan Picon, « le dépassement de la sensualité et de l’érotisme est la condition de l’entière visibilité. Le trouble est aveuglement. »
Mais inévitablement, à cette sérénité, se mêle encore la réminiscence du trouble, et là peut-être se joue la séduction de l’image.
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